Colle AERODUX RLF 185 (1KG) + HRP155

Dangers AERODUX RLF 185 :

H302 + H332 - Nocif en cas d’ingestion ou d’inhalation.
H314 - Provoque des brûlures de la peau et des lésions oculaires graves.
H317 - Peut provoquer une allergie cutanée.
H341 - Susceptible d'induire des anomalies génétiques.
H371 - Risque présumé d'effets graves pour les organes.
H373 - Risque présumé d'effets graves pour les organes à la suite d'expositions
répétées ou d'une exposition prolongée.
H412 - Nocif pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long
terme.

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Dangers DURCISSEUR HRP155 :

H228 - Matière solide inflammable.

H318 - Provoque des lésions oculaires graves.

H315 - Provoque une irritation cutanée.

H317 - Peut provoquer une allergie cutanée.

H351 - Susceptible de provoquer le cancer.

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La seul référence homologuée aéronautique.

Le dosage Colle + Durcisseur se fait selon deux méthodes : soit par pesée (partie pondérale sur la notice) soit par volume (partie volumétrique sur la notice)

Les proportions sont de 20 % : 20 gr de durcisseur (en poudre)  pour 100 gr de colle (sirop rouge foncé à bordeaux) ceci en partie pondérale, (soit en poids)

Ou  deux volumes de colle (sirop rouge foncé) pour un seul volume de durcisseur (poudre ivoire). Ceci en partie volumétrique.

Pour le mélange, utiliser des pots en verre genre pots de yaourt (bien propres) ou des gobelets en plastique jetables..

Mélanger soigneusement les deux éléments, d’abord doucement sinon on éjecte la poudre (durcisseur) qui est très légère, ensuite une fois la poudre intégrée à la colle, remuer plus rapidement. La colle est utilisable dès la fin du mélange complet.

Le mélange doit présenter une couleur rouge / bordeaux (à voir par transparence aux bords du récipient de verre) et être assez fluide (consistance d’un miel très liquide)

Si le mélange est de couleur foncé à la limite presque noir, la colle est oxydée par date de péremption  dépassée, ou (plus fréquent) la colle a été conservée dans un pot trop vide, dès la réception, il faut transvaser la colle dans des récipients  plus petit (genre pots à confiture – soigneusement nettoyé et secs) de manière à « fractionner » la quantité de colle reçue pour ce qu’il y ai le moins possible d’air dans les pots : bien entendu, les remplir  au maximum.

Conserver à l’abri de la lumière : au besoin, entourer les pots de plastique noir opaque (sac poubelle) et conserver dans un endroit frais.. (8/15 °) au sous-sol par exemple ou même en bas du frigo.. (bac à légumes).

Interposer un film alimentaire souple et transparent entre le pot et le couvercle pour éviter un collage de ce dernier par les coulures de colle sur les bords du pot.

Autre astuce : pour la conservation de la colle sans changer de pot : plonger directement dans la colle des agates en verre (bien nettoyées) de manière à faire remonter le niveau de la colle, et ainsi diminuer la quantité d’air contenue dans le pot.

Laver les billes à l’eau tiède, bien les sécher et réutiliser à volonté.

Bien s’assurer que la date de péremption est clairement indiqué sur le pot, la colle se conserve au-delà de cette date pendant 18 mois au minimum.

A titre d’essais, j’ai conservé un pot de colle neuf et sans l’ouvrir pendant …. 5 années, et au-delà de la date limite ; à l’ouverture, la colle avait tout à fait un aspect de colle neuve, et sa viscosité était normale, j’ai fait des éprouvettes …. Tout était correct ! Malgré tout, je n’ai pas utilisé cette colle, mais d’après mon expérience actuelle et l’avis de constructeurs chevronnés, la colle était parfaitement utilisable, la seule condition étant une couleur normale(absence d’oxydation) et surtout une viscosité correcte.

La poudre (le Durcisseur) se conserve indéfiniment dans son sac dont on aura chassé l’air,  conserver le sac de poudre dans un endroit sec. C’est tout !!

Température d’utilisation :

La température idéale étant voisine de 18 à 20° c, plus froid et la colle polymérise trop lentement (ou même plus du tout en dessous de 10°), et plus chaud, elle réagit bien trop vite, ce qui laisse trop peu de temps pour l’encollage, l’assemblage, et le serrage.. par contre, une fois assemblé, rien ne s’oppose à exposer la pièce à la chaleur, exemple : collage d’une nervure à l’atelier (20° c) et sortir le gabarit au soleil (35 à 40° c en été)  une fois tout assemblé et bridé.

La Viscosité :

C’est l’élément principal qui conditionne l’utilisation de la colle, en effet, un collage correct comporte idéalement deux phases  : la colle doit pouvoir pénétrer DANS le bois par minuscules canaux qui le composent, seule une colle suffisamment fluide à cette faculté, cette partie du collage est désigné par « l’ancrage » de la colle, c’est le rôle de la première couche de colle que l’on passe sans excès sur les deux faces à assembler, il faut laisser à la colle le temps de pénétrer dans les fibres du bois, temps approx  une minute. (un peu moins en cas de température élevée)

Passer ensuite une seconde couche de colle, toujours sans excès , attendre 30/40 sec mini avant d’assembler les deux parties, et ne pas serrer de suite… laisser à la colle le temps de s’épaissir  encore un peu  et surtout continuer à pénétrer dans le bois : c’est rapide (1 à 2 minutes selon la température) enfin serrer modérément, sans ces précautions la colle se trouverais totalement chassée du joint de collage..

La seconde phase du collage après l’ancrage, est le collage de surface (adhésion de surface) cette couche de colle fait corps avec la colle « encrée » dans le bois, ce sont ces deux phases qui déterminent un collage extrêmement solide, bien plus que le bois d’ailleurs, même si c’est un bois dur (Frêne ou Hêtre)…

Le seul collage de surface est insuffisant pour assurer une bonne résistance de l’assemblage, de même que le seul collage dit d’ancrage, ce sont les deux phases totalement complémentaires qui assurent un assemblage correct, ce dernier est par ailleurs nettement plus solide que le bois lui-même, si réalisé correctement.

Si la colle semble avoir épaissi  par rapport à sa viscosité d’origine, on peut ajouter jusqu’à 5 à 8 % d’eau dans la colle, (pas plus !) ce qui aura pour effet de ramener sa viscosité à une valeur correcte afin de lui permettre une bonne pénétration d’ancrage, j’ai d’ailleurs remarqué sur les éprouvettes d’essais de colle ainsi traitée une résistance supérieure à une colle neuve….c’est étonnant !  Toutefois,  ne pas abuser de cette méthode : l’utilisation d’une colle récente est toujours préférable, l’addition d’eau, n’est possible que pour des collages non structuraux, et n’est à faire que pour une colle qui est devenue un peu épaisse, par ex fond d’un pot pour un collage peu important sur une pièce qui ne supporte pas d’effort particulier. (Habillage par ex)

Les assemblages des pièces de bois doivent être le plus ajusté possible, la colle donne une résistance maxi que pour des joints de 2/10 de mm, en cas de joint plus épais, la résistance diminue rapidement.

Il est toutefois possible de « charger » une colle destiné à un assemblage approximatif (joint épais) avec de la sciure de bois très fine (obtenue avec votre scie à ruban par ex) : bien mélanger la sciure à la colle (attention : pas trop de sciure, augmenter progressivement la quantité, sinon  risque d’obtenir une pâte épaisse inutilisable car trop épaisse) .. Une colle ainsi chargée polymérise rapidement, donc ne pas trop trainer… une fois dure, un joint de colle « chargé » est d’une dureté étonnante et seule une bonne lime à métaux pourra l’attaquer..

Ne coller que des bois parfaitement propres et secs (humidité 12 à 15%) au besoin dégraissés, et sur des joints ajustés le plus précisément possible. La norme voudrait que l’on ne colle que des bois fraichement rabotés (de moins de 4 h)  afin d’éviter l’oxydation de surface des bois, ceci n’est pas réalisable en construction amateur, sauf si on débite ses bois à la demande (voir semi-débit des bois). Dans le cas général, le stock de bois est déjà raboté et prêt au collage, un éventuel léger passage d’abrasif aux endroits ou viendra la colle, retire l’oxydation de surface qui peut, dit-on,  contrarier les collages. Bien dépoussiérer la surface avec un pinceau propre, et les bois peuvent être encollés dans la foulée.

Pour le collage des bois durs (Frêne ou Hêtre) les surfaces de collage seront obligatoirement brettées par grattage énergique des surfaces avec un morceau de vieille lame à métaux, uniquement dans le sens du fil du bois, ceci  facilitera la phase d’encrage, même si la colle pénètre difficilement dans les bois à fil très serrés (bois durs).

Une fois la colle et le durcisseur (poudre) bien mélangés, la durée possible d’utilisation est limitée et fonction de la température (voir notice : durée d’utilisation)  les durées indiquées sont un peu optimistes…. Ainsi à 30° la durée ne dépasse pas 30 min, les durées de la notice ne concernent que l’utilisation industrielle (lamellé-collé) pour nos constructions les durées sont totalement inadaptées.

Pendant cette durée d’utilisation, la colle va doucement s’épaissir dans le pot,  et si la colle devient trop épaisse elle deviendra inutilisable (voir plus haut) c’est alors qu’un additif d’eau peut encore prolonger cette durée (8/10 % d’eau maxi)…  toutefois, je vous déconseille fortement d’utiliser une colle ainsi liquéfié pour des collages importants tels que : longeron, cloison pare-feux et ses renforts, cales de fixation du train, etc. malgré le fait que j’ai remarqué qu’une colle ainsi liquéfié se comporte tout à fait normalement.. Plusieurs constructeurs amateurs ont d’ailleurs fait la même expérience positive.

Temps d’exposition : (temps d’exposition à l’air)

C’est le temps qui s’écoule entre l’encollage et l’assemblage des bois.

Temps d’assemblage :

C’est le temps qui s’écoule entre la fin du temps d’exposition à l’air et le serrage des pièces, pendant cette durée, ne pas encore serrer les pièces entre elles,  un simple contact des pièces est assuré.

Serrage et pression :

N’utiliser qu’une pression indispensable à un assemblage correct, donc surtout ne pas trop serrer, (défaut fréquent) les valeurs indiquées (7 à 14 Kg cm2) ne concernent pas la construction aéronautique, d’ailleurs ceci est clairement indiqué sur la notice, de telles pressions seraient nuisibles à un collage correct : toute la colle serait chassée du joint d’assemblage, le collage serait alors fragile… Faire très attention en cas d’utilisation de serre-joint, avec ces derniers, on a vraiment tendance à exagérer les serrages sans même s’en rendre compte.

Le contrôle (approximatif) du serrage se fait par observation du bourrelet de colle qui apparait au droit du plan de collage, à condition d’avoir encollé sans excès (trop de colle) : encoller les surfaces comme si vous étaliez de la peinture… pas plus !

Le serrage avec des pinces est idéal car la pression de serrage est idéale, si le bourrelet  de colle n’apparait pas, placer plusieurs pinces.

Bien entendu, le serrage avec une ou des pinces ne concerne que les petites surfaces, cas le plus fréquent, pour des collages de grande surface (ex longeron) les serre-joints deviennent indispensables..

Une autre méthode de serrage est souvent utilisée : la bande à agrafes, notamment pour serrer aux endroits ou l’utilisation des pinces ou serre-joints est impossible.

Ne passer la seconde couche que si la première à été absorbée par le bois : la surface de la colle devient alors « mate » et la couleur rouge s’est éclaircie pour passer au rose soutenu.

Durée de serrage :

C’est la durée minimale de serrage des pièces, en fait ne retirer les serre-joints que le lendemain… c’est plus sûr !  (10 à 15 h de serrage)..

Attention !  la résistance définitive du collage n’est atteinte qu’après 8 jours, éviter de solliciter un assemblage avant ce délai.

Idem pour les éprouvettes : ne les tester (casse) qu’à l’issue d’une bonne semaine voire deux, sinon les résultats seraient totalement faussés.

Nettoyage des ustensiles : à l’eau froide ou tiède. Pour les pinceaux les faire en plus tremper dans de l’alcool à brûler une nuit, puis rincer et sécher (2 ou 3 jeux de pinceaux facilitent les choses) c’est la seule manière de prolonger leurs vies….

Attention : la colle tache les vêtements sans possibilité de nettoyage, n’utiliser que des vieux vêtements sacrifiés..  ne pas rincer les pinceaux dans l’évier  de la cuisine ni dans le lavabo de la salle de bain sous peine de teinter définitivement ces derniers de rose… madame  n’appréciera pas du tout !

Rincer les ustensiles  dans un seau d’eau, c’est plus simple !

Une fois la colle dure, rien ne pourra en effectuer le nettoyage (pinceaux, vêtements)

JC Afflard

RLF 185
Certification
Certificat de conformité
Poids
1kg
Alternative P/N #1
RLF 185
Classement MDA
AERODUX UN1760 CLASS8 GRPII LQ1L HRP155 UN1325 CLASS4 GRPIII LQ5KG
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